Votre proche perçoit des choses là où il n’y en a pas : il a des hallucinations.

Votre proche présente des hallucinations

Ces dernières correspondent à des perceptions sans objet, c’est-à-dire que la personne voit, entend, sent… des choses qu’elle seule perçoit, alors qu’il n’y a aucun support matériel. Par exemple, votre proche peut percevoir des objets, des personnes, des odeurs, des bruits… alors qu’il n’y a objectivement rien. Ces hallucinations peuvent être plus ou moins complexes, allant d’une simple étrangeté perceptive à une description riche et détaillée.

Devant ces manifestations, votre proche peut se montrer plus ou moins actif, participant à ses hallucinations (exemple : il se met à parler à des personnages fictifs), ou restant simple spectateur. Votre proche peut également adhérer à différents degrés à ses hallucinations : il peut se montrer complètement convaincu du caractère réel de ses manifestations, il est alors impossible de le raisonner. Ou au contraire, il peut être très critique à l’égard de ses propres perceptions.

L’apparition d’hallucinations peut dépendre de plusieurs facteurs :
– elles sont souvent liées à une baisse des capacités sensorielles (vue, audition, ouïe…),
– elles peuvent être la conséquence directe de la maladie, d’une interaction médicamenteuse ou encore de la prise de toxiques (drogues ou alcool par exemple),
– elles peuvent être provoquées par un changement trop brutal de l’environnement de votre proche : lieux et personnes peu familiers, perturbation des habitudes de vie…
– elles peuvent être encore liées à un excès de stimulation sensorielle : trop de bruit, de personnes, d’éclairage…
– enfin, elles ont tendance à se produire en fin de journée lorsque la luminosité diminue.

En résumé, votre proche perçoit des choses qui n’existent pas. Cette fausse perception peut s’exprimer selon différentes modalités sensorielles et peut être vécue de différentes manières par votre proche.