- Plus précisément cela concerne une consommation excessive d’alcool.
- Dans le cadre de pathologies de la mémoire, l’instauration d’un vrai alcoolisme est relativement rare. Bien souvent, la personne augmente progressivement sa consommation d’alcool pour d’autres raisons : elle peut tout simplement avoir oublié qu’elle a déjà consommé un verre il y a quelques minutes. Elle peut aussi perdre petit à petit la notion qu’elle est en train d’ingérer de l’alcool, son goût et sa capacité à reconnaître les aliments étant moins efficients, elle peut décider de se servir de l’alcool pour s’hydrater. Enfin, elle peut également être dans l’incapacité de se montrer « raisonnable » en buvant de l’alcool tant qu’il y en a devant elle. Dans ce dernier cas, il ne s’agit pas d’un alcoolisme, mais de difficultés à contrôler son comportement, la personne ne pouvant s’empêcher mécaniquement de se servir un verre si une bouteille et un verre sont présents devant elle. Dans tous les cas, ces « pseudo-alcoolismes » sont en général faciles à sevrer.
- Néanmoins, la consommation d’alcool doit être surveillée car une trop grande consommation peut être à l’origine d’une déshydratation ou de carences en vitamines par exemple. Le risque de chute se retrouve aussi augmenté : prévenez leur survenue en ne laissant rien traîner autour de votre proche.
- Sachez aussi que les effets de l’alcool se font ressentir plus longtemps chez la personne âgée, en raison d’une moins bonne assimilation par le foie.
→ Pour toutes ces raisons, gardez un accès contrôlé aux bouteilles d’alcool ou tout du moins, contrôlez le niveau de consommation.