Votre proche a pris ou perdu du poids.
La modification de l’alimentation est fréquemment observée dans la dépression. Ainsi, on observe une perte d’appétit associée à un amaigrissement chez certains, ou au contraire un gain d’appétit associé à une prise de poids chez d’autres.
- Si votre proche mange moins, c’est que ses aliments lui semblent souvent dénués de toute qualité gustative, et que son assiette lui paraît trop remplie. Il perd ainsi son appétit et s’amaigrit. Dans certaines maladies, comme la maladie d’Alzheimer, on observe un amaigrissement initial (sans perte d’appétit), qui s’aggrave par la suite lorsque la perte d’appétit s’installe
- Dans ce cas :
→ Veillez à ce que votre proche ait, au quotidien, une alimentation variée et équilibrée, tant en quantité qu’en qualité. Une carence dans son alimentation peut rendre votre proche plus fragile, et l’expose ainsi à de multiples infections. Pesez-le régulièrement, et si vous observez une fluctuation de poids trop importante, parlez-en à votre médecin.
→ Essayez de rendre la cuisine appétissante afin de lui donner envie de manger. Préparez-lui des aliments qui lui font plaisir, et proposez-lui une alimentation variée.
→ Enfin, si possible, investissez-le dans la préparation de ses repas : faites les courses avec lui afin qu’il puisse choisir des aliments qu’il aime, faites-le participer à la préparation des repas en lui confiant des activités adaptées à ses capacités (comme l’épluchage des légumes ou le dressage de la table par exemple).
- Dans ce cas :
- Si votre proche mange davantage, l’augmentation de la prise de nourriture, et parfois son ingestion compulsive, peut permettre de calmer une angoisse ou d’apaiser son humeur. Généralement, il s’agit d’aliments sucrés comme le chocolat. Cette ingestion augmente le risque de fausse route, mais peut également dégrader son état de santé général avec l’apparition d’un diabète ou encore de cholestérol.
- Dans ce cas :
→ Pour limiter cette consommation de nourriture, favorisez l’utilisation de petits couverts, et apportez-lui les aliments les uns après les autres. Essayez de lui faire prendre ses repas à heures fixes, en réduisant leur apport en calories. Essayez par ailleurs de lui laisser davantage de temps pour manger.
→ Certains aliments peuvent augmenter le risque de faire une fausse route (c’est-à-dire le risque d’avaler de travers et de s’étouffer) : privilégiez alors les aliments plus faciles à mâcher et à avaler.
→ Enfin, s’il est difficile de contrôler son comportement alimentaire, il peut être judicieux de stocker les aliments riches (comme les sucreries ou les biscuits salés) dans un lieu que vous pouvez contrôler (comme une armoire fermée à clé par exemple).
- Dans ce cas :