Une augmentation de la prise alimentaire.
Si l’on se place dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, ce genre de comportement est assez rare et résulte souvent du fait que la personne a oublié qu’elle a déjà mangé. Dans ce cas, le simple fait de maintenir les routines des repas à heures fixes et de lui montrer que ce n’est pas le bon moment pour manger suffira à stopper ce comportement.
Si l’on sort du cadre de la maladie d’Alzheimer, ce genre de comportement peut être relativement fréquent. En cas de trouble anxieux par exemple, la personne peut développer des crises de boulimie, durant lesquelles elle va se jeter sur la nourriture avec une grande culpabilité. De même pour les maladies où les régions antérieures du cerveau sont touchées, comme dans certains AVC par exemple, où ces comportements de gloutonnerie sont plus répandus et où la notion de culpabilité est en revanche absente. La personne ne peut alors pas réfréner son envie de manger souvent et en grande quantité.
Dans ce genre de situations :
→ généralement en cas de gloutonnerie, votre proche se montre attiré par les aliments sucrés. La surveillance de ce genre de nourriture doit donc être une priorité, d’autant plus que leur absorption en grande quantité peut être responsable d’un diabète par exemple.
→ équipez votre réfrigérateur d’un système de fermeture pour ne pas que votre proche y ait accès, surtout la nuit. Si vous lui laissez un accès, laissez-y peu d’aliments et vérifiez les dates de péremption.