- Ce trouble de la motivation concerne surtout le manque d’initiatives.
En effet, votre proche n’engage plus de conversations, alors qu’il le faisait auparavant. Il ne manifeste plus de curiosité pour les événements nouveaux ou habituels (actualités, affaires sociales, personnelles ou familiales). Par exemple, bien qu’il sache que c’est son anniversaire aujourd’hui, votre proche ne va pas prendre l’initiative de téléphoner à son ami. Il ne prend plus de décisions et se laisse guider. Ainsi, face à un problème médical, il ne va pas prendre l’initiative d’appeler le médecin ou de se rendre à son cabinet, comme s’il n’y accordait pas d’importance.
C’est notamment dans le registre de la communication que les conséquences de ce défaut d’initiative se manifestent le plus. Ainsi, on observe une notable réduction de la communication avec des échanges très limités (telles que des réponses très brèves et pas de relance de la part de votre proche).
Face à ce manque d’initiatives :
→ Incitez-le à parler de sujets qui l’intéressaient auparavant en démarrant la conversation (par exemple, si votre proche était intéressé par l’Histoire, faites-le regarder un documentaire à ce sujet qui pourra lancer la discussion ensuite).
→ Incluez-le dans les conversations en groupe en vous adressant directement à lui, en lui demandant son avis et en le plaçant au centre de la conversation, tout ceci en évitant que les personnes parlent en même temps ou l’excluent de la conversation.
→ La prise de décision étant devenue difficile, imposez-lui certaines responsabilités qu’il peut remplir de manière autonome.
→ La planification de l’activité pouvant également poser problème, n’hésitez pas à le guider en lui donnant les différentes étapes et même en lui mettant à disposition les outils et moyens dont il aura besoin pour les réaliser.