- Chez votre proche, cela concerne « l’accusation de vol ».
Ce délire est relativement fréquent, notamment dans la maladie d ‘Alzheimer et ce, dès le stade précoce. En effet, ce type de délire est en lien avec les troubles de la mémoire : la personne oublie totalement où elle a placé un objet ; en faisant appel à ses capacités de raisonnement qui sont défaillantes, la personne en déduit logiquement qu’on le lui a dérobé. Votre proche se met donc à accuser quelqu’un, sans preuves.
Face à ces situations d’accusation de vol :
→ Essayez de rester calme même si vous êtes personnellement visé. Rassurez-le en lui expliquant qu’il n’y a pas de voleur et que vous allez retrouver ensemble l’objet disparu.
→ En parallèle, assurez-vous qu’il n’y a pas réellement eu de vol et que ses accusations ne se basent pas effectivement sur des faits.
→ Repérez l’emplacement et les cachettes de chaque objet, votre proche aura tendance à cacher les mêmes objets aux mêmes endroits. Il vous sera alors facile de vite les retrouver pour faire disparaître l’angoisse de votre proche.
→ Essayez d’aménager l’environnement pour limiter le nombre de cachettes possibles : fermez les tiroirs et les armoires à clé, limitez les objets « inutiles ».
→ Essayez de diminuer les conséquences d’une perte d’objets importants : peut-être n’est-il pas utile de laisser des objets importants à portée (portefeuille, carte d’identité, lunettes…), faites le double des objets importants en cas de réelle perte (clés…).
→ Les accusations de vol peuvent dangereusement compromettre votre relation avec votre proche : vous pouvez vous sentir démotivé et lui, face à une réaction inappropriée, peut se replier sur lui-même affectant par conséquent la qualité du soin. Essayez donc de relativiser.