- Ce trouble de la motivation concerne surtout le manque d’initiatives.
En effet, votre proche peut avoir le désir, l’envie ou la nécessité de faire une activité et se retrouver dans l’incapacité de la réaliser car il ne parvient pas à se lancer dans la tâche par manque de motivation. En raison de l’atteinte cérébrale, il ne possède plus le déclic, l’impulsion ou encore le « starter » nécessaire pour se lancer dans une tâche qu’il a pourtant envie ou le besoin de faire. Dans ce cas, la simple indication ou sollicitation de votre part peut être suffisante pour servir de « starter » afin d’initier son comportement. S’il est toujours capable de mener à bien l’activité, il la réalisera de manière plus ou moins autonome. Par exemple, il vous suffit d’indiquer à votre proche que le moment est venu pour lui d’aller faire sa toilette pour qu’il s’exécute, chose qu’il n’aurait pas spontanément faite si vous n’aviez pas servi de « déclencheur ».
Face à ce manque d’initiatives : un bon moyen de continuer à maintenir un niveau d’activités suffisant est d’élaborer avec lui un planning à court terme d’activités qu’il peut faire et/ou qu’il aime faire et/ou qu’il doit faire. La vue du planning associé à votre incitation ou la mise en place d’alarmes devraient suffire à déclencher l’activité.