Une non conscience de son apathie.
Votre proche ne se plaint pas et dit ne pas être gêné par ce manque de motivation. La non-conscience des troubles (appelée aussi anosognosie) est l’incapacité pour la personne de reconnaître la maladie et/ou les handicaps dont elle est atteinte.
Il s’agit d’un symptôme pouvant être lié à de nombreux troubles neurologiques comme cela peut être le cas après un accident vasculaire cérébral ou dans des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer par exemple.
Pensant n’avoir aucune difficulté, votre proche rend votre »travail » complexe : il n’a pas conscience de ses besoins, ne les exprime pas et n’a souvent aucune reconnaissance pour l’aide que vous lui apportez. Plus particulièrement dans le syndrome d’apathie, la personne va souvent se montrer indifférente ou très peu concernée par le problème. Cela sera donc difficile à vivre pour vous.
→ Sachez donc que votre proche ne se rend pas compte de ce trouble de la motivation, ce qui peut faire croire à de l’indifférence de sa part. N’interprétez donc pas cela comme une baisse de son affection ou de son intérêt vis-à-vis des autres mais souvenez-vous que ce sont les conséquences de l’atteinte cérébrale.
→ Sans le brusquer et sans le mettre face à ses difficultés, essayer de lui faire comprendre qu’il n’est pas normal de ne rien faire de la journée, qu’il est capable de réaliser certaines activités et que vous pouvez volontiers l’aider à les réaliser.
→ Au quotidien, vous devez rester patient, calme et très attentif à votre proche, sans pour autant entrer dans son jeu. Lui répéter qu’il souffre d’un trouble qu’il ne reconnaît pas, pour qu’il accepte de prendre ses traitements par exemple, peut être mal vécu si les mots ou le ton employés ne sont pas adéquats.