Une irritabilité accrue.
D’après les réponses au questionnaire, ces modifications du caractère concernent une irritabilité accrue.
- Ce trouble correspond au fait de se mettre en colère facilement. Cela peut aller d’une simple mauvaise humeur, avec un ton désagréable ou encore des propos déplaisants, jusqu’à un véritable accès de colère avec présence de propos blessants.
- L’irritabilité peut apparaître en réaction à l’environnement. La moindre chose vient perturber votre proche, il ne supporte plus la moindre contrariété et s’énerve pour un rien. Son seuil de tolérance s’est considérablement réduit et il s’énerve désormais face à la moindre frustration. De plus, il peut parfois être incapable d’expliquer la raison de sa contrariété, soit par manque de capacité de communication et d’expression, soit parce qu’il n’y a pas de support clairement établi.
- L’irritabilité peut également être présente sans qu’aucun élément extérieur ne vienne perturber votre proche. C’est lui qui devient source de conflit en cherchant les disputes. Il peut également se montrer très impatient en voulant tout, tout de suite, et en montrant une intolérance aux retards et aux situations d’attente.
- Il existe plusieurs facteurs à l’origine d’une irritabilité accrue. Tout d’abord, elle peut être l’une des conséquences directes de la maladie, entraînant des difficultés de contrôle des émotions. Elle peut également être en lien avec la présence d’une douleur, aiguë ou chronique, que votre proche a plus ou moins de mal à exprimer (comme des douleurs dentaires par exemple). Enfin, il faut savoir que l’irritabilité est favorisée par la consommation d’alcool.
→ Il faut savoir que l’irritabilité est l’un des troubles du comportement les plus difficiles à vivre car il vient impacter négativement au quotidien votre relation avec votre proche. Il est en effet parfois difficile de garder son calme devant ces comportements ou ces réactions souvent injustifiées, inexplicables et considérées comme injustes. Néanmoins, sachez que ces comportements sont la plupart du temps involontaires car ils sont la conséquence de la maladie ou simplement réactionnels à la perte d’autonomie. Essayez donc de ne pas interpréter ces comportements comme dirigés contre vous.
→ Dans la plupart des cas, il existe un facteur qui déclenche ces comportements d’irritabilité. Cela peut être n’importe quoi : une température inadéquate, une routine perturbée… Essayez donc de comprendre ce qui peut causer ces comportements. Recherchez toujours l’existence d’une douleur, de problèmes urinaires ou digestifs.
→ Essayez de faire diversion en essayant de focaliser l’attention de votre proche sur autre chose (changer de discussion, mettre de la musique, évoquer un souvenir agréable…).
→ Toutefois, marquez une limite à ne pas dépasser, que ce soit au niveau des paroles ou des actes : indiquez donc à votre proche lorsqu’il se montre blessant ou lorsqu’il dépasse les limites. N’essayez pas de le raisonner, cette attitude engendrera une irritabilité accrue chez votre proche…